Cozy Cloud
Croisement de données et espace de stockage décentralisé

Il y a ceux qui savent à quoi sert un cloud. Et il y a ceux qui demandent qui est ce Claude dont tout le monde parle. Parce qu’on est sympas, et qu’on était comme eux il n’y a pas si longtemps, on vous explique en quelques mots ce qu’est un cloud et pourquoi Cozy Cloud, en particulier, ça dépote.

Un cloud, c’est comme un placard géant, mais virtuel. C’est un espace de stockage en ligne, plus ou moins grand (la capacité est ajustable en fonction de votre abonnement), qui vous permet d’avoir vos données accessibles à tout moment, sur n’importe quel appareil, tant que vous avez internet. En gros, le cloud c’est une clé USB en plus rapide, plus grand et plus agile (cqfd). Chaque géant d’internet possède le sien, le Drive de Google, ICloud d’Apple, OneDrive de Microsoft. Le problème, c’est que toutes les données conservées dans ces clouds peuvent être utilisées (et le sont) à des fins commerciales, voire pire. Et c’est là que notre ami Maxime Ménager, développeur backend chez Cozy Cloud, intervient.

Maxime, en quoi Cozy Cloud est-il différent des autres clouds ?

Cozy Cloud est hébergé uniquement en France, contrairement à la plupart des cloud qui sont pour la plupart hébergés aux Etats-Unis. Le siège social est Paris, et toute l’équipe marketing et communication aussi. En revanche, les développeurs sont tous en télétravail, partout en France. Nous étudions les demandes des utilisateurs, modifions constamment le code, pour améliorer le site en permanence.

L’autre grand atout de Cozy Cloud est que tout ce qui est conservé dans votre cloud personnel vous appartient. Il n’y a pas de risque de lecture de vos données. Sur le Drive de Google, par exemple, toutes les données déposées sont réutilisées et revendues à des sociétés de publicité à des fins commerciales. On peut donc dresser votre profil, avec toutes vos infos contenues en ligne.

Comment on sait que vous n’allez pas lire nos données ?

C’est un principe affiché de Cozy Cloud. Mais si l’utilisateur ne nous fait pas confiance – et il est dans son droit – et bien, il peut installer son cloud chez lui et en modifier le code source, qui est accessible.

En pratique, cela signifie quoi ?

C’est l’opposé d’un logiciel privateur, qui exige que l’on paye un droit d’utilisation. Dans le cas de Cozy Cloud, le logiciel est libre, on peut l’utiliser et le modifier. On parle de « code source libre ».

Quels sont les autres avantages de Cozy Cloud ?

Cozy cloud est axé sur un esprit service. L’idée est de croiser les données, pour optimiser les recherches d’infos et les rattacher à différents services. Par exemple, dans votre Cozy Cloud, vous pouvez conserver vos données bancaires et vos données de santé. Notre logiciel va ensuite croiser vos données pour vous permettre, par exemple de réunir une facture de sécurité sociale et un remboursement bancaire. C’est ce qu’on appelle les « connecteurs ». Ces croisements d’informations sont bien sûr visibles pour vous seul. Nous n’y avons pas accès, et vos différents services non plus.

Qui peut utiliser Cozy Cloud ?

Tout le monde ! Cozy cloud se rémunère sur les abonnements et développe également des services particuliers pour les entreprises. Les utilisateurs ont des profils très variés. Certains s’abonnent car ils apprécient l’hébergement en France, d’autres parce qu’ils veulent préserver le caractère privé de leurs données, d’autres encore s’intéressent au principe des connecteurs. Il n’y a pas forcément que des profils techniques ou « libristes intégristes » (ndr : fanatiques de l’opensource). Les gens s’intéressent de plus en plus à ce type de fonctionnement, notamment depuis que les GAFAM sont très critiqués.

Que prépare Cozy Cloud pour 2019 ?

De nouvelles applis et connecteurs sont prévus pour l’année 2019. Notre but est de multiplier les services. Depuis son lancement en 2012, Cozy Cloud n’a cessé d’évoluer. Fin 2018, on a reçu un Prix de l’innovation. Des chercheurs travaillent avec nous pour, par exemple, développer des programmes de statistiques qui utilisent les données, sans identifier la personne.

Pour en savoir plus, c’est par ici.

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